Publié le 10 mai 2024

Pour transformer la marche nordique en un outil efficace de perte de poids, la clé n’est pas de marcher plus, mais de maîtriser la mécanique de propulsion pour maximiser la dépense énergétique à chaque pas.

  • Le réglage du matériel (bâtons, gantelets, embouts) doit être dynamique et adapté aux terrains spécifiques de la Suisse pour une efficience maximale.
  • La performance ne vient pas de la force, mais d’une coordination parfaite et d’une gestion intelligente de l’intensité (principe 80/20).

Recommandation : Concentrez-vous sur la poussée complète du bâton vers l’arrière, en utilisant le gantelet comme un capteur pour sentir la propulsion, plutôt que de simplement poser les bâtons devant vous.

Vous avez décidé de vous (re)mettre en mouvement pour perdre du poids et vous avez entendu que la marche nordique est une solution idéale. C’est vrai, mais un malentendu persiste. Beaucoup de gens s’équipent de bâtons et partent se promener, pensant que le simple fait de les avoir en main suffit. Ils se concentrent sur le nombre de kilomètres parcourus, une approche souvent lente et frustrante en termes de résultats sur la balance. Cette vision réduit la marche nordique à une simple randonnée avec des appuis, ignorant son véritable potentiel.

La différence fondamentale entre un marcheur qui se balade et un athlète qui brûle un maximum de calories réside dans un seul mot : la propulsion. La marche nordique n’est pas une marche assistée par des bâtons, c’est une marche propulsée par eux. Chaque bâton n’est pas une canne, mais un moteur supplémentaire qui, bien utilisé, engage jusqu’à 90% des muscles du corps et transforme une simple sortie en une séance de sport complète et redoutablement efficace.

Mais si la véritable clé n’était pas la distance, mais l’efficience de chaque mouvement ? Et si, au lieu de vous épuiser sur de longues distances, vous appreniez la mécanique gestuelle qui transforme votre corps en une machine à brûler des calories, même sur des parcours plus courts ? Cet article va au-delà des conseils de base. Nous allons décomposer la technique de propulsion, du réglage millimétré du matériel à l’optimisation de votre effort sur les sentiers variés de Suisse, pour que chaque sortie devienne un pas de plus vers votre objectif de poids.

Pour vous guider dans l’apprentissage de cette mécanique d’efficience, nous avons structuré ce guide en étapes logiques. Vous découvrirez comment régler votre matériel, perfectionner votre geste, structurer votre entraînement et aborder les défis topographiques propres à notre pays.

Régler la hauteur des bâtons

Le premier pas vers une propulsion efficace est un réglage correct de vos bâtons. Oubliez les formules génériques : la hauteur idéale n’est pas fixe, elle est dynamique et dépend de vous et du terrain. Un bâton trop court limitera l’amplitude de votre poussée, réduisant l’engagement des muscles du dos et des bras. Un bâton trop long provoquera une tension excessive dans les épaules et nuira à la fluidité du geste. L’objectif est de trouver le réglage qui permet à votre bras de se tendre complètement vers l’arrière en fin de poussée, transférant un maximum d’énergie au sol.

Le choix du matériau est également un facteur d’efficience. Des bâtons de qualité supérieure ne sont pas un luxe mais un investissement dans votre confort et votre performance. Par exemple, les bâtons en carbone 100% réduisent les vibrations de 40% par rapport à ceux en aluminium. Moins de vibrations signifie moins de fatigue musculaire dans les bras et les épaules, vous permettant de maintenir une technique correcte plus longtemps et de vous concentrer sur la propulsion sans être gêné par des impacts parasites.

Pour trouver votre réglage de base et l’adapter aux conditions spécifiques que vous rencontrerez en Suisse, une approche méthodique est nécessaire. Il ne s’agit pas d’une simple mesure, mais d’un processus d’ajustement fin pour optimiser la transmission de puissance.

Votre plan d’action : ajustement dynamique pour le terrain suisse

  1. Mesurer la hauteur de base : Multipliez votre taille en centimètres par 0.68. C’est votre point de départ théorique.
  2. Ajuster pour la montée : Pour les montées raides typiques du Jura, raccourcissez vos bâtons de 5 cm pour faciliter un planter plus proche du corps et une poussée plus rapide.
  3. Ajuster pour la descente : Pour sécuriser les descentes techniques des Préalpes, allongez-les de 5 cm afin d’obtenir un point d’appui plus stable et lointain.
  4. Tester l’angle optimal : Sur terrain plat, l’angle de votre coude doit être d’environ 90 degrés lorsque vous plantez le bâton à la verticale, près de votre pied. En mouvement, l’angle de planté du bâton avec le sol doit viser 60°.
  5. Valider la posture : Devant un miroir ou une vitrine, vérifiez que le réglage permet un alignement parfait de votre épaule, coude et poignet lors de la poussée, sans casser le poignet.

Utiliser les gantelets

Le gantelet est sans doute l’élément le plus sous-estimé et pourtant le plus crucial de la marche nordique. Il ne s’agit pas d’une simple dragonne de sécurité, mais du point de contact direct avec la propulsion. Une erreur commune est de serrer la poignée du bâton pendant tout le mouvement. Cela crée des tensions inutiles dans l’avant-bras, limite l’amplitude du geste et empêche le transfert de puissance. La technique correcte implique un cycle de « prise-lâcher » synchronisé.

La magie opère lorsque vous comprenez que le gantelet devient un outil de biofeedback. En fin de poussée, lorsque votre bras est tendu vers l’arrière, votre main doit s’ouvrir complètement. La force de propulsion n’est plus transmise par votre main crispée, mais directement par le gantelet qui appuie sur la base de votre pouce. C’est à ce moment précis que vous « sentez » la puissance de votre poussée. Comme le soulignent les experts de Migros iMpuls et de la Nordic Walking Organisation Suisse, ce système permet de tenir les bâtons sans pression ni friction, transformant le gantelet en un véritable capteur de performance. Apprendre à ressentir cette pression optimale dans le gantelet est la clé pour débloquer une propulsion efficace et décupler la dépense calorique.

En vous concentrant sur cette sensation, vous cessez de « porter » vos bâtons pour commencer à « pousser » sur eux. Ce changement de perspective est fondamental : il déplace l’effort des petits muscles du bras vers les grands groupes musculaires du dos et des épaules, augmentant ainsi considérablement le travail global de votre corps.

Coordonner le mouvement

Une fois le matériel bien réglé, le cœur de la technique réside dans la coordination. Le principe de base est simple et naturel : c’est le mouvement alterné bras-jambe opposés, comme dans la marche normale. Le bras gauche avance en même temps que la jambe droite, et inversement. Cependant, la propulsion en marche nordique exige une amplification consciente de ce mouvement. Il ne s’agit plus de balancer les bras, mais de les utiliser activement pour pousser le corps vers l’avant.

Le mouvement du bras part de l’épaule, et non du coude, décrivant un large arc de cercle. Le bâton est planté au sol environ au niveau du talon du pied opposé, puis le bras pousse le bâton jusqu’à son extension complète derrière la hanche. C’est cette poussée longue et complète qui génère la propulsion. Simultanément, le corps effectue une légère rotation du tronc, engageant les muscles abdominaux et dorsaux. C’est cette synergie entre les bras, les jambes et le tronc qui fait de la marche nordique un exercice si complet.

Cette technique ne s’improvise pas. Comme le souligne Franz Ressmann de la Nordic Walking Organisation Suisse, beaucoup de pratiquants se contentent d’un geste approximatif et « promènent leurs bâtons » sans en exploiter le potentiel. L’efficacité de votre entraînement et votre dépense calorique dépendent directement de la qualité de cette coordination. Une technique correcte doit être adaptée au terrain, comme le montre la comparaison ci-dessous pour des lieux emblématiques en Suisse.

Comparaison des techniques de coordination selon le terrain
Type de terrain Amplitude du bras Fréquence Rotation du tronc
Plat (bords de l’Aar) Maximum (bras long) 60-70 pas/min 20-30° rotation
Montée (vignobles Lavaux) Réduite de 20% 75-85 pas/min 15-20° rotation
Dévers (flancs de montagne) Asymétrique 65-75 pas/min Compensation latérale

Choisir les embouts

Le dernier maillon de la chaîne de propulsion est le point de contact avec le sol : l’embout du bâton. Choisir le bon embout, ou « pad », n’est pas un détail esthétique, c’est une condition essentielle pour une accroche optimale et une poussée sans perte d’énergie. Un embout inadapté au terrain peut glisser, réduisant votre propulsion à néant et créant un risque de déséquilibre. La topographie variée de la Suisse exige une certaine polyvalence et une connaissance des différents types d’embouts.

Sur les surfaces dures comme l’asphalte des quais de Genève ou les trottoirs en ville, l’utilisation de pads en caoutchouc est indispensable. Ils absorbent les chocs, réduisent le bruit et offrent une excellente adhérence pour une poussée efficace. Marcher avec les pointes en métal sur le bitume est non seulement bruyant et désagréable, mais aussi inefficace, car la pointe glisse au lieu de s’ancrer.

À l’inverse, sur les sentiers naturels, la pointe en métal (souvent en tungstène) est reine. Elle permet de s’ancrer fermement dans la terre, la boue ou entre les rochers, comme sur les sentiers rocailleux du Valais. Pour des conditions spécifiques comme la neige ou les sols très meubles, on peut ajouter des rondelles plus ou moins larges pour éviter que le bâton ne s’enfonce. Le secret est de toujours anticiper le terrain de votre sortie pour monter l’embout adéquat et garantir une propulsion parfaite.

  • Pads en caoutchouc (pads) : Indispensables pour l’asphalte et les zones urbaines comme les quais de Genève, ils assurent l’adhérence et amortissent les vibrations.
  • Pointes en tungstène : Optimales pour les sentiers naturels, les chemins de terre et les sentiers rocailleux du Valais.
  • Rondelles larges (paniers) : Essentielles pour la pratique sur neige, comme sur les hauteurs du Jura, ou sur sable pour éviter que le bâton ne s’enfonce.
  • Embouts mixtes : Polyvalents pour les parcours variés du Plateau suisse, combinant sentiers et courtes portions de route.

Se motiver en groupe

La meilleure technique du monde ne sert à rien sans régularité. Pour une personne en reprise d’activité ou en objectif de perte de poids, maintenir la motivation sur le long terme est souvent le plus grand défi. C’est ici que la dimension sociale de la marche nordique prend tout son sens. Pratiquer en groupe offre un cadre structuré, encourageant et stimulant qui aide à transformer une bonne résolution en une habitude de vie durable.

Rejoindre un club ou un groupe de marche nordique présente de multiples avantages. D’abord, l’effet d’entraînement : il est plus facile de chausser ses baskets quand on sait qu’un groupe nous attend. L’engagement envers les autres devient un moteur pour sa propre discipline. Ensuite, la bienveillance et le soutien mutuel permettent de surmonter les baisses de moral et de célébrer les progrès ensemble. Enfin, marcher en groupe est une source d’apprentissage permanent, où l’on peut observer les autres, recevoir des conseils d’un moniteur et corriger sa propre technique.

En Suisse, le tissu associatif est particulièrement dense. Selon la Swiss Nordic Fitness Organisation (SNO), il existerait plus de 700 associations proposant la marche nordique. De nombreuses structures, comme celles recensées par des plateformes de recherche de cours, organisent des sorties hebdomadaires adaptées à tous les niveaux. Ces groupes explorent des parcours emblématiques, du Tour du lac de Joux pour travailler l’endurance aux sentiers escarpés des vignobles de Lavaux pour le dénivelé. C’est l’occasion de découvrir de nouveaux paysages, de socialiser et de rester actif dans une ambiance conviviale, transformant l’effort en plaisir partagé.

Polariser l’intensité

Une fois la technique de base maîtrisée, pour véritablement accélérer la perte de poids et améliorer votre condition physique, il faut aller au-delà de la simple régularité. Il faut introduire de la variété dans l’intensité de vos efforts. L’une des méthodes les plus efficaces, issue du sport d’élite et parfaitement applicable à la marche nordique, est l’entraînement polarisé. Le principe est simple : passer 80% de son temps d’entraînement à basse intensité et 20% à très haute intensité, en évitant les zones d’effort intermédiaires où l’on « force » sans réels bénéfices physiologiques.

Les 80% à basse intensité (endurance fondamentale) se font à un rythme où vous êtes capable de tenir une conversation sans être essoufflé. Cette zone correspond à environ 60-70% de votre fréquence cardiaque maximale (FCmax). C’est durant ces longues sorties que votre corps apprend à puiser efficacement dans ses réserves de graisse pour produire de l’énergie. C’est le socle de votre endurance et de votre capacité à brûler les graisses.

Les 20% restants sont consacrés à des séances courtes mais très intenses (intervalles). L’objectif est de pousser votre système cardiovasculaire dans ses retranchements, entre 80 et 95% de votre FCmax, pendant de courtes périodes (par exemple, 1 minute de montée rapide suivie de 2 minutes de récupération active). Ces pics d’intensité stimulent fortement le métabolisme, brûlent énormément de calories et améliorent votre capacité cardiorespiratoire (VO2 max) de manière spectaculaire.

Cette répartition 80/20 est bien plus efficace qu’un entraînement constant à intensité moyenne. Elle permet une meilleure récupération, limite le risque de surentraînement et maximise les adaptations physiologiques conduisant à une meilleure combustion des graisses.

Répartition 80/20 de l’entraînement polarisé en marche nordique
Type d’entraînement % du temps Intensité (FCmax) Exemple de parcours suisse
Endurance fondamentale 80% Zone 2 (60-70%) Longues sorties sur le plat, comme le long des bords de l’Aar.
Haute intensité 20% Zone 4-5 (80-95%) Répétitions de montées courtes et raides dans les vignobles de Lavaux.

S’échauffer le haut du corps

Puisque la marche nordique engage activement le haut du corps, un échauffement spécifique est non négociable. Beaucoup de pratiquants se contentent de quelques étirements des jambes et négligent les épaules, le dos et les bras. C’est une erreur qui peut non seulement limiter la performance, mais aussi augmenter le risque de blessures. Un échauffement adéquat prépare les muscles et les articulations à l’effort de propulsion, améliore la fluidité du geste et active la connexion neuromusculaire.

L’objectif de cet échauffement n’est pas de s’étirer passivement, mais d’activer dynamiquement les chaînes musculaires qui seront sollicitées. Les bâtons eux-mêmes deviennent d’excellents outils pour cet éveil corporel. Des mouvements de rotation des épaules avec les bâtons, des pressions ou des tractions permettent de réveiller les muscles dorsaux, les pectoraux et les triceps. Une bonne routine d’échauffement ne doit pas durer plus de 5 à 10 minutes, mais elle est fondamentale pour la qualité de votre séance.

Sans méthode, on court le risque de promener ses bâtons et non de les utiliser. Si quelqu’un utilise des mauvais bâtons avec une mauvaise technique, il peut avoir rapidement des problèmes d’épaule ou risquer une déchirure des tendons.

– Christine Guyaz, Physiothérapeute et instructrice de marche nordique

Cette mise en garde souligne l’importance d’une approche correcte dès les premières minutes de votre sortie. Un échauffement ciblé est la première étape pour « utiliser » vos bâtons et non simplement les « promener », tout en protégeant votre corps. Voici une routine simple que vous pouvez effectuer avant chaque séance :

  1. Rotations contrôlées des épaules : Tenez un bâton horizontalement à deux mains, bras tendus. Effectuez 10 grandes rotations lentes vers l’avant, puis 10 vers l’arrière, pour mobiliser l’articulation de l’épaule.
  2. Activation des dorsaux : Debout, les bâtons plantés derrière vous, tirez sur les poignées pour contracter les muscles du dos pendant quelques secondes. Répétez 5 fois.
  3. Mobilisation des poignets : Avec les gantelets enfilés, faites 20 flexions/extensions des poignets pour préparer l’articulation au mouvement de lâcher de bâton.
  4. Mouvements balistiques : Tenez vos deux bâtons ensemble à l’horizontale et balancez-les de gauche à droite devant vous, en initiant le mouvement depuis la rotation du tronc pour activer les obliques.

À retenir

  • La clé de la dépense calorique n’est pas la distance mais l’efficience de la propulsion, générée par une poussée complète du bras vers l’arrière.
  • Votre technique doit être dynamique : adaptez en permanence la hauteur de vos bâtons et le choix de vos embouts au terrain varié de la Suisse (montée, plat, descente).
  • L’entraînement polarisé (80% facile, 20% intense) est la stratégie la plus efficace pour brûler les graisses et améliorer la condition physique sans s’épuiser.

L’efficience en montée et la gestion du dénivelé

Affronter le dénivelé est une excellente façon de décupler l’intensité de votre entraînement et d’accélérer la dépense calorique. Le paysage suisse, avec ses collines et ses montagnes, est un terrain de jeu idéal pour cela. Cependant, la montée et la descente exigent des ajustements techniques spécifiques pour rester efficace et se préserver des blessures. Une mauvaise technique en pente peut rapidement devenir contre-productive.

En montée, le réflexe est de se pencher en avant et de raccourcir ses pas, ce qui est correct. Mais la propulsion par les bâtons devient encore plus centrale. La technique de la double poussée est particulièrement efficace : plantez les deux bâtons simultanément devant vous et poussez vigoureusement dessus pour vous hisser vers le haut. Cette technique soulage les jambes et transfère une grande partie de l’effort sur le haut du corps, augmentant ainsi le travail musculaire global. Pensez à raccourcir légèrement vos bâtons pour faciliter un planter plus vertical et une poussée plus efficace.

En descente, le rôle des bâtons change : de propulseurs, ils deviennent des freins et des stabilisateurs. Plantez les bâtons loin devant vous pour amortir l’impact à chaque pas. Cette technique est cruciale pour la santé de vos articulations. Des études sur la biomécanique de la marche nordique montrent une réduction allant jusqu’à 30% de la pression exercée sur les genoux grâce à une utilisation correcte des bâtons en descente. Pour plus de stabilité, allongez légèrement vos bâtons et fléchissez bien les genoux pour abaisser votre centre de gravité.

Marcheur nordique utilisant la technique de double poussée dans une montée alpine raide

Maîtriser ces variations techniques vous permettra de transformer chaque colline en une opportunité d’intensifier votre entraînement, de sculpter votre corps et de profiter en toute sécurité des plus beaux panoramas que la Suisse a à offrir.

Pour transformer chaque dénivelé en un allié de votre forme, il est essentiel de bien comprendre les techniques d'efficience en montée et en descente.

En appliquant méthodiquement ces principes de propulsion, de coordination et d’adaptation au terrain, vous transformerez radicalement l’efficacité de vos sorties. Votre prochaine étape est de mettre en pratique ces conseils et d’ajuster votre technique pas à pas pour ressentir la puissance de la propulsion.

Rédigé par Marc Rochat, Physiothérapeute du sport diplômé HES et ostéopathe D.O. avec 15 ans d'expérience clinique en Suisse romande. Expert reconnu par Physioswiss, il collabore avec les assurances (LCA/LAMal) pour optimiser la prise en charge des athlètes amateurs et élites.